Charles Drelincourt

Les consolations de l’âme fidèle contre les frayeurs de la mort

Troisième remède contre les frayeurs de la mort : Considérer que Dieu en a ordonné le temps et la manière

 

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Charles Drelincourt nous a déjà révélé deux remèdes contre la frayeur de la mort, à savoir : y penser souvent, pour nous familiariser avec l’idée de notre mort, et s’y attendre à toute heure. Le chapitre neuvième des Consolations nous présente un troisième remède : il s’agit de la pensée que le moment et la manière de notre mort sont fixés par Dieu.

La Bible ne laisse pas de doute que Dieu a déterminé le moment de notre mort, et même la raison nous pousse à ce constat : celui qui est le maître de l’histoire du monde l’est aussi nécessairement de notre petite histoire.

Il en est de même pour la manière de notre mort, le moyen par lequel Dieu nous retire du monde. Nous pouvons le voir à travers plusieurs personnages bibliques dont la fin avait été prédite par des prophètes. L’exemple le plus frappant est le Seigneur Jésus lui-même.

Drelincourt répond ensuite à plusieurs objections courantes.

Le fait de savoir que Dieu a ordonné le temps et la manière de la mort de chacun, doit nous pousser à la retenue : ni murmures, ni paroles de désespoir ne devraient sortir de notre bouche lorsque la mort frappe des proches ou nous attaque nous-mêmes. Il ne s’agit pas d’avoir un cœur de marbre, mais tout excès est à éviter. Il est juste et raisonnable que Dieu dispose de ses sujets, surtout s’il s’agit de personnes qu’il a rachetés en versant son sang.

Si la mort frappe à ta porte alors que tu es vieux, souviens-toi que c’est Dieu qui a prolongé tes jours. Et si tu dois mourir jeune, fais-lui confiance et rends-lui grâce de te donner le salaire dès la première heure de ton travail. Qui sait : peut-être aurais-tu mal terminé en vivant longtemps ? Par ailleurs, ni les hommes, ni leurs vies ne se mesurent pas à leur durée. Il ne faut pas considérer combien l’on a vécu, mais comment on a vécu, et à quoi l’on a employé le cours de sa vie.

Le chapitre se termine avec une série de prières, dont une à l’attention de celui qui meurt en un pays étranger, au milieu d’infidèles, et une autre à l’occasion de la mort d’une personne bien-aimée.

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