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1 Esprit saint et divin, porte-moi sur ton aile,
2 Au séjour bienheureux de ton éternité,
3 Pour y voir des rayons de ta divinité,
4 Sinon la vive flamme, au moins quelque étincelle.
5 Mais j’aperçois déjà ta splendeur immortelle :
6 Je t’adore, ô grand Dieu ! qui dans la trinité,
7 Termines, seul, l’amour et la fécondité,
8 Qui du Père et du Fils sont la gloire éternelle.
9 Achève aussi, pour moi, mon doux consolateur,
10 L’œuvre dont, par ton Fils, le Père fut l’auteur :
11 Fais-moi sentir ta force et ta bonté suprême.
Annotations de Drelincourt :
Ligne 1 : Allusion à l’apparition du St Esprit en forme de colombe, au baptême de Jésus-Christ
Ligne 7 : Saint Augustin le qualifie, l’amour, la concorde, le lien et la production du Père et du Fils, pour achever avec eux l’adorable trinité, comme leur coégal en majesté et en gloire.
Ligne 9 : Un ancien le nomme « le consommateur » et l’Ecriture « le paraclet », c’est-à-dire, selon St Augustin « le doux consolateur » de nos larmes et « le vigilant avocat » de nos misères.
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